Loi sur les espèces en péril

Parmi plus d'une douzaine de lois canadiennes relatives à l’environnement, la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002) encadre la protection des espèces fauniques et floristiques en situation précaire. La situation de ces espèces est évaluée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), qui applique ensuite une désignation (ex. préoccupante, menacée ou en voie de disparition) selon leur situation. Cette désignation fait l’objet d’un décret gouvernemental. Lorsqu’elles sont inscrites comme étant en voie de disparition ou menacées en vertu de la LEP, les espèces voient leurs habitats essentiels désignés. Ces habitats sont nécessaires à la survie ou au rétablissement des espèces sauvages inscrites, tandis que connectivité écologique contribue au déplacement des espèces ou au déroulement des processus écologiques entre ceux-ci.

Stratégie canadienne de la biodiversité

En lien avec la Décennie des Nations Unies pour la biodiversité (2011-2020), le Groupe de travail fédéral, provincial et territorial sur la biodiversité a créé biodivcanada, un véritable centre d’échange national sur la biodiversité. On y trouve la Stratégie canadienne de la Biodiversité : Réponse du Canada à la Convention sur la diversité biologique, un bel exemple de collaboration fédérale-provinciale-territoriale où la responsabilité de la conservation est partagée entre les entités.

À la fin de 2020, 12,5 % des terres et des eaux douces du Canada étaient conservées. Les efforts de collaboration se poursuivent à travers le Canada, et l'achèvement des projets annoncés devrait permettre d'atteindre 13,5 % à la mi-2021. Avec des projets supplémentaires financés et déjà en cours, le Canada est sur la bonne voie pour conserver 17 % des terres et des eaux douces du Canada d'ici 2023.